MINISTERE DES INFRASTRUCTURES
ET TRAVAUX PUBLICS
samedi 16 juillet 2022 à 06:52

PRESENTATION DES RAPPORTS DE L’EIES ET DU PAR DES TRAVAUX DE RECONSTRUCTION DE LA MAISON COMMUNALE ET D’AMENAGEMENT DES ESPACES PUBLICS (PLACE COMMUNALE ET PLACE SAINTE THERESE) DANS LA COMMUNE DE N’DJILI

Deux ateliers ont été organisés le mardi 5 juillet dans la Salle de Fêtes Anaëlle de la Commune de N’djili dans le cadre de la mise en œuvre du Projet KIN ELENDA. Le premier, qui s’est déroulé l’avant-midi, a porté sur la Présentation et la Validation  du Rapport de l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) des travaux de reconstruction de la Maison Communale de N’djili. Le second était consacré à la Présentation et à la Validation du Plan d’Action de Réinstallation(PAR) des Travaux d’aménagement des Espaces publics (Place Communale et Place Sainte Thérèse de N’djili).  Outre des PAP (personnes affectées par le projet), ces ateliers ont connu la participation des agents de la Municipalité de N’djili, des chefs des quartiers 5 et 7, des représentants de la Société civile, des responsables des associations, pour ne citer que ceux-là. Le Bourgmestre de la Commune de N’djili, Monsieur Abdoul Razak, a honoré de sa présence les deux ateliers.

 

Pour rappel, la Commune de N’djili compte, en effet, parmi les bénéficiaires du projet KIN ELENDA. Le projet y prévoit, outre la construction des avenues Luemba et Maître Croquet (d’une longueur totale de 4,5 km), des travaux de reconstruction de la Maison Communale de N’djili et l’aménagement des espaces publics, en l’occurrence la Place Communale et la Place Sainte Thérèse. Tous ces travaux vont affecter des activités sur les sites, et occasionner des déplacements physiques définitifs de quelques ménages ainsi que des pertes de revenus. Le souci est de trouver une compensation pour que les personnes affectées par le projet puissent rentrer dans leurs droits et poursuivre ailleurs ou d’une autre manière leurs activités.

 

Ainsi, conformément aux exigences et aux politiques nationales de la République Démocratique du Congo, dont la Loi n° 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement, et La Loi n°77/01 du 22 février 1977 sur l’expropriation pour cause d’utilité publique d’une part et aux Normes Environnementales et Sociales (NES) de la Banque mondiale, spécialement la NES n°5 sur (Acquisition de terres, restrictions à l’utilisation de terres et réinstallation involontaire) d’autre part, une firme nationale, Land Ressource, a été recrutée pour effectuer des études d’impact  environnemental et social, et élaborer un rapport EIES des travaux. La réalisation de l’EIES, doit-on rappeler, est une des conditions à l’exécution des travaux sur les chantiers.

 

L’objectif de ces ateliers était donc de recueillir, dans une démarche participative et inclusive, des commentaires, amendements, contributions et recommandations afin de prendre en compte l’ensemble des préoccupations des participants et des concernés, et d’améliorer la qualité du rapport qui sera ensuite validé par l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE) et la Banque mondiale. C’est la raison d’être de la présence à ces ateliers d’un représentant de l’ACE.

 

En ce qui concerne les travaux de construction prévus sur les avenues Luemba et Maître Croquet, deux ateliers ont été déjà organisés dans la Commune de N’djili: le premier au mois de février 2021 pour la validation du Plan d’Action de Réinstallation (PAR) et le second au mois de novembre 2021 pour la validation de l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES). S’agissant de l’EIES, les commentaires de la Banque mondiale ont été reçus par la Cellule Infrastructures et transmis au consultant pour prise en compte dans le rapport définitif. Le PAR, validé, doit être actualisé. Selon les prescriptions environnementales et sociales de la Banque mondiale, il doit être mis à jour, passé un délai de deux ans. Effectivement, il a été produit en 2019.

 

Dans les échanges qui ont suivi la présentation du rapport du Consultant, l’aménagement de la Place Sainte Thérèse (avec ses infrastructures et équipements sportifs prévus) a cristallisé l’attention des participants. «Les vrais n’djilois doivent faire tout pour ne pas rater l’occasion offerte par le projet KIN ELENDA». C’est le message qui a été lancé par l’ensemble de participants au regard des réticences enregistrées lors des consultations menées par le consultant, de la part de certains exploitants de bars et bistrots qui occupent la périphérie de la Place Sainte Thérèse, qui ne sont pas enclins à libérer les espaces occupés. Une liste de ces récalcitrants été établie et présentée par le Consultant. Il lui a été demandé de transmettre officiellement cette liste à la Cellule Infrastructures, avec copies à Messieurs le Bourgmestre de la Commune  de N’djili et le Gouverneur de la Ville/Province de Kinshasa. «Ces personnes détiennent  des titres temporaires et révocables et pour l’utilité publique et face à la puissance étatique elles devront libérer la Place» a rassuré Monsieur Abdoul Razak. Dans le même sens, le Président de la Société civile de la Commune de N’djili a promis de s’investir dans la sensibilisation, auprès des associations de jeunes surtout, pour obtenir la libération complète du site. « C’est une occasion historique que nous devons saisir pour le développement et le rayonnement de notre Commune » a-t-il déclaré.

 

Baudouin MANZENZA SASSA

Chargé de Communication

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